Parce que Hurlevent sans ragot, c’est comme un plat de nouilles sans sauce… Nous allons nous attarder un peu sur le panorama local en vous présentant un des « grand » personnage de notre chère et tendre capitale. Monsieur Gardian, oui, homme d’une bonté extrême à la chevelure de rêve. Il incarne la gentillesse et la flatterie comme pas deux. Comme preuve cette petite discussion avec Dame Mylli.
- Vous êtes ravissante… Dit-il
- Et là… Je suis en tenue de combat…. Pas en habit de tous les jours… Répondit-elle
Attention ! Notre bourreau des cœurs va sortir sa grande phrase choc !
- J’imagine que je tomberai dans les pommes si vous étiez en tenue de ville…
Applaudissement, levons-nous ! Quelle répartie ! Quelle verve ! C’est du grand ! Mais notre fougueux compagnon ne s’arrête pas là. Non… Il insiste. Il va même pousser la grande classe à scruter le décolleté de notre petite Mylli. Cette dernière le remarque et notre courageux Gardian ferma les yeux en tendant sa joue… Amateur de sadomasochisme ?! Voila une nouvelle facette que nous ne connaissions pas ! Mais elle n’en fera rien. Voici un petit extrait.
- Euh… je sais pas… d’habitude quand je parle de décolleté et que j’ai les yeux qui partent vers celui-ci… indiqua, perplexe, Gardian.
Oh ! Notre Gardian nous ouvre son cœur ! Il nous avoue être un homme incompris, martyrisé par la gente féminine… Il va nous faire fondre…
Quelques jours plus tard, à l’entrée du QG de l’armée d’Hurlevent, nous retrouvons notre tombeur en compagnie de dame Sheline. Jeune demoiselle, soldat de l’armée. Nous apprenons avec émoi que la relation sulfureuse entre Gardian et Mylli est à son apogée ! Cette dernière est venue lui rendre une visite nocturne… Notre pauvre homme a tenté de la retenir, en vain ! Mais dame Mylli, avec toute sa puissance a forcé la porte pour rentrer. Les bandits auraient-ils eu, eux aussi, la même facilité ? Avec cet homme, nous sommes en sécurité… A ne pas douter… Nos deux tourtereaux ont bien mangé, bu, beaucoup bu même ! A tel point que Milly n’avait pas pu rentrer chez elle et que notre ami, à la pilosité capillaire laissant à désirer, nous avoue qu’il n’était pas en état de la ramener non plus. Rhalalalala, cruel destin… Ils vont être obligés de dormir ensemble… Que la vie est mal faite ! Dame Sheline, de par sa position et son statue, se permettra une phrase plus ou moins audacieuse… Ah ?... On me dit qu’elle n’est que soldat de l’armée pourtant…
- Hum… Ouais… Je vous garde à l’œil maintenant…. Lâcha-t-elle
Mais là, arrive le drame ! Essayons de comprendre ce que notre cher Gardian avait bien voulu dire avec la phrase suivante.
- Gardez-moi sous scellé, si vous avez le moindre doute.
Nous qui pensions que la consommation de substance telle que la feuillerêve était interdite ! Voila que cet homme se prend pour une pièce à conviction ! Le Canard Bavard se joint aux luttes contre les drogues nocives de ce genre en vous disant « Ne suivez pas l’exemple de ce monsieur ! »
L’instant d’émotion arrive, là ou notre bon Gardian nous fait littéralement verser de chaudes larmes. Après que Sheline lui ait dit que c’était lui le commandant, un homme de pouvoir. Ce dernier répondit.
- Je ne suis qu’un pion auquel on aurait donné un peu de pouvoir. A part décider qui coopère et qui ne coopère pas…. Oh ! Et inventer des lois pour vous aider à identifier nos ennemis. (sic)
C’est beau… vraiment magnifique… « Inventer des lois » Il n’y a pas à dire, nous avons à faire à un grand seigneur qui n’est pas gangréné par la corruption... Mais Gardian ne s’arrête pas là, pourquoi arrêter de s’enfoncer dans sa propre mouise ? Il continue dans le même registre. Sheline reprit la parole.
- T’as qu’à être dans l’armée hein… Tu verras, c’est mieux…
- Avec votre général ? Il ne respecte pas les inconnus… Il respecte personne, comme-ci il était le grand manitou tombé du ciel… Je ne comprends pas comment vous pouvez respecter un homme pareil… Pas une once de lumière et il se prétend Paladin. S’exclama Gardian.
- En tout cas, c’est mieux que l’autre blonde… (ndlr : Ellierys) surenchérit Sheline.
Nul doute que la « blonde » appréciera ce commentaire très élogieux. De même pour le nouveau général d’Hurlevent…. Mais revenons à la fin de notre fabuleuse histoire ! Et oui, je vous vois venir ! « Est-que Gardian et Mylli ont consumé leur fougueuse passion ? » Et bien, oui ! Ils l’ont fait ! Je ne ferais pas de citation de leurs propos, je risquerai d’en choquer plus d’un… Non pas tant à cause de la grossièreté employée, mais par le côté pataud de notre bourreau des cœurs. La lumière a rendu notre Gardian un poil empoté mais espérons que la sulfureuse Mylli nous le débride un peu plus ! Que d’émotion pour la suite ! Gardez-nous un petit de côté si vous en faites ! Espérons que les compagnons officiels de dame Mylli et Monsieur Gardian aient plus d’humour que nous… Même si j’en doute ! A force de se voir mettre des cornes, je les vois bien devoir dormir dehors, ne passant plus sous l’encadrement de la porte d’entrée. Notre Mylli, pour une femme amoureuse… Elle y va un peu fort quand même… Gourmande !
Espérons que Gardian, quant à lui, prenne ce papier avec philosophie. Nous aimerions lui rappeler qu’il ne faut pas qu’il oublie qu’à force de cracher, en l’air, sur tout et tout le monde… On en paye les conséquences. Nous rajouterons également, qu’un crachat retombe toujours, et dans ce cas présent, c’est sur son crâne luisant.
Nous tenons à remercier nos délateurs ! Le journal vit grâce à vous ! Continuez ainsi, longue vie à vous ! Ne perdez pas la main !
Le Canard Bavard
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